Le Village en Flammes

Le Village en Flammes

De Rainer Werner Fassbinder
Mise en scène Jean-Michel d’Hoop

Spectacle créé en 2001 au Théâtre de la Place des Martyrs.

Un tyran, que l’on nommera ici commandeur, installe par la force un régime de terreur dans le village de Fuente Ovejuna ; et met en place petit à petit tous les organes d’un système totalitaire dont il est le chef incontesté. Il règne en tout puissant, épaulé par une milice bien musclée, sur tout ce petit monde et le droit de cuissage n’est qu’une des nombreuses dérives de son pouvoir.

Par faim de justice ou de vengeance, mais aussi, chez certains, par souci de préserver des intérêts très concrets, les gens de Fuente Ovejuna, tuent le commandeur puis se nourrissent de sa dépouille.
Le roi ordonne que le village soit brûlé et qu’on lui en amène les habitants. Tous n’admettent de responsabilité que collective…

Dans une extraordinaire comédie satyrique, Fassbinder nous montre ici un exemple de solidarité face à l’oppression et des personnages prêts à aller jusqu’au bout de leurs idéaux pour se libérer du joug du dictateur.

Distribution

Avec Ivan Fox, Jan Hammenecker, Jean-Charles Hauterat, Emmanuelle Mathieu, Frédéric Topart, Fabrice Rodriguez, Anne Romain, Claude Semal, Laurence Warin. Scénographie Jean-Michel d’Hoop. Assistanat et coordination Sandra Démal. Costumes Natacha Belova, Joëlle Carpentier assistées de Francesco Rossi. Lumières Christophe Lagneau. Musique (composition et interprétation) Éric Bribosia.

Un spectacle de Point Zéro en coproduction avec le Théâtre de la Place des Martyrs.
Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre.

Ce qu’on en dit dans la presse …

Pittoresque «Village en Flammes»

Jean-Michel d’Hoop met en scène le texte de Rainer Werner Fassbinder (inspiré de Lope de Vega) avec une dose équilibrée de burlesque, de caricature et de dérision. Sa mise en place précise, légère et cadencée donne une dynamique et une dimension satirique à l’histoire qui se déroule.

PARURES DE CHAIR

Il faut souligner la pertinence de la scénographie et des costumes impressionnants. Ceux-ci sont des parures de chair qui mettent l’être humain à l’état brut, avec tout le parler de son anatomie. Surprenant, mais représentatif, le vêtement (avec la perruque) désigne celui qui parle et installe les repères. Le seigneur est habillé d’hommes-disciples qui lui «collent à la peau» et qu’il manipule à loisir.

La musique (avec surtout le musicien observateur Eric Bribosia) trouve aussi ici toute la force de son personnage. Sur scène, il faut citer les excellents Ivan Fox, Jan Hammenecker, Jean-Charles Hauterat, Emmanuelle Mathieu, Pierre Renaux, Fabrice Rodriguez, Anne Romain, Claude Semal et Laurence Warin.

La Compagnie Point Zéro rend très bien ici le monde sauvage de l’homme décrit par Fassbinder, sujet aux failles les plus terribles. Quand l’homme entretient sa force au gré de la moindre faiblesse de l’autre. Attentifs au public, la mise en scène et le jeu suggèrent ici cette course à l’abîme, dans la relation à l’autre; un univers tragi-comique qui ne peut laisser indifférent.

Sarah Colasse – La Libre Belgique

Jean-Michel d’Hoop, direction artistique
jean-michel@pointzero.be

Nathalie Kamoun, direction de production
nathalie@pointzero.be

Tel +32 (0)2 608 74 89
Rue du labeur 1 - 1070 Bruxelles

Responsable technique
Loïc Le Foll
llf.loic@gmail.com

L’accès se fait par la rue du Labeur 1 - 1070 Anderlecht.
Bus: ligne 78 (arrêt Labeur), ligne 49 (arrêt Ile Sainte-helene). 
Sonnette Point Zéro.

 
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