La Tempête

La Tempête

De William Shakespeare
Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop

Spectacle crée en 2010 au Manège à Mons.

Une île mystérieuse. Une île de tous les possibles. Une fable dans laquelle le réalisme ne nous est d’aucune aide. Un espace d’illusion. Un espace mental et philosophique. Un maître magicien metteur en scène. Un monde surnaturel. Des créatures qui échappent à toute rationalité. Et enfin, un Shakespeare/Prospéro qui utilise tous les ressorts qui lui sont chers pour mettre en abîme la représentation et nous offrir un spectacle de marionnettes mettant en scène tous les esprits qui hantent sa boîte crânienne.
Jean-Michel d’Hoop

Une coréalisation de la Compagnie Point Zéro, des 4 Centres Dramatiques de la Communauté française Wallonie-Bruxelles (le manège.mons, le Théâtre de Namur, le Théâtre de la Place et le Théâtre Varia), et du Théâtre de Galafronie. Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre.

Distribution

Adaptation André Markowicz. Assistanat Ahmed Ayed. Assistanat à la mise en scène Odile Ramelot. Comédiens Didier de Neck, Fabrice Rodriguez, Othmane Moumen, Emmanuelle Mathieu, Cyril Briant, Sébastien Chollet, Jessica Gazon, Pierre Jacqmin, Marianne Hansé. Costumes Natacha Belova. Direction technique Guy Carbonnelle. Lumières Nathalie Borlée. Marionnettes Natacha Belova. Mise en scène Jean-Michel d’Hoop. Musique Pierre Jacqmin. Scénographie Aurélie Deloche. Production Catherine Ansay.

Ce qu’on en dit dans la presse …

Les pantins, les ombres de « La Tempête »
JEAN-MICHEL d’Hoop joue sur toutes les facettes de l’osmose et de la distanciation entre l’être humain, le comédien et la marionnette.

(…) Conte philosophique où l’homme s’invente son théâtre, tisse son étoffe des songes, conte féerique où les bons esprits volent par-dessus les monstres, histoire d’homme qui doute de l’homme dans un monde sans dieu où s’entrechoquent pouvoir et tolérance, violence et amour, vengeance et pardon, raison et instinct. Sur la plage, dans la forêt avec ses elfes, ses monstres, Jean-Michel d’Hoop et sa famille d’acteurs de Point Zéro ont fait vibrer ce foisonnement infini. (…)
Du vrai, du bon Shakespeare, avec les moyens du théâtre artisanal, où tout se construit, se joue à vue par les comédiens-musiciens- marionnettistes, avec ses machineries de bois, ses bruitages et musique (Pierre Jacqmin), avec ses grandes toiles peintes sable et ciel qui se déroulent des cintres au bord de la scène où se plantent des silhouettes d’arbres comme ceux qui peuplent des livres d’enfance (Aurélie Deloche, lumières de Nathalie Borlée). Et que dire des marionnettes et ses masques, quintessence de l’art fascinant de Natacha Belova.

Fascinant et déstabilisant

Manipulés avec une telle humanité qu’on jurerait les voir respirer, ils dévoilent une parenté avec le visage de leur meneur de jeu principal. Ils prennent une place énorme sur le plateau, au point parfois d’occulter le reste, mais l’art de Jean-Michel d’Hoop joue sur toutes les facettes de l’osmose et de la distanciation entre l’être humain, le comédien et la marionnette : un triplement qui fascine autant qu’il interpelle et parfois déstabilise. (…)
Michèle Friche – Le Soir

 

Prospéro, maître des marionnettes
Jean-Michel d’Hoop aborde avec bonheur au rivage shakespearien. Sa “Tempête” a de la magie et du charme. Avec Didier de Neck, attachant Prospero.

(…) On redoutait un peu l’intrusion des créatures de chiffon dans la magnifique œuvre testamentaire de Shakespeare. En réalité, elles contribuent grandement à libérer l’énergie dionysiaque du texte et amènent un surcroît de sens et d’émotion à plusieurs scènes clés. Le jeu entre le Prospero plein d’humaine fragilité (très attachant Didier de Neck) et sa marionnette de magicien omnipotent est ainsi de toute beauté. Il fait ressortir avec autant d’humour que de finesse la hauteur morale du propos shakespearien.
(…) L’Ariel acrobatique d’Othmane Moumen est époustouflant. Emmanuelle Mathieu a fort à faire entre l’ivrogne Stéphano et l’éploré roi Alonso. Jessica Gazon (qui avait joué naguère Ariel dans la mise en scène de « La Tempête » par Stephen Shank) endosse ici la pureté virginale de Miranda, la fille du magicien. Le metteur en scène a eu la bonne idée de faire jouer Caliban, le « monstre », et le beau Ferdinand, promis de Miranda, par le même comédien. (…)
Philip Tirard – La Libre Belgique

Jean-Michel d’Hoop, direction artistique
jean-michel@pointzero.be

Nathalie Kamoun, direction de production
nathalie@pointzero.be

Tel +32 (0)2 608 74 89
Rue du labeur 1 - 1070 Bruxelles

Responsable technique
Loïc Le Foll
llf.loic@gmail.com

L’accès se fait par la rue du Labeur 1 - 1070 Anderlecht.
Bus: ligne 78 (arrêt Labeur), ligne 49 (arrêt Ile Sainte-helene). 
Sonnette Point Zéro.

 
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